vendredi 25 mars 2011

Cercle Vincenot : La défense du terroir bourguignon.

Cette association a pour but de promouvoir, en Région Bourgogne, les notions d’enracinement, de localisme, de défense du terroir, des communautés locales et de leurs traditions. L’association soutient également les différentes initiatives, associatives ou individuelles, œuvrant dans ce sens.

lundi 21 mars 2011

Ostara.

vendredi 18 mars 2011

Racines Charnelles : Appel aux contributeurs.

Après 9 mois d'existence votre blog enraciné préféré s'essouffle aux niveaux du nombre de publication, comme vous, fidèles lecteurs, l'avez surement remarquez. C'est pourquoi, j'en appel à d'éventuels contributeurs pour le faire perdurer encore un peu. Que ça soit pour une publication unique ou régulière, je vous invite à me communiquer vos intentions ainsi qu'un moyen de vous contacter dans les commentaires à la suite. Merci d'avance, à bientôt.

mardi 8 mars 2011

Magazine Keltia - Le monde des celtes (N°18 février - avril 2011).

Au sommaire :

- Les mystérieux symboles des pierres pictes
- Enquête sur les "peintures pictes"
- Calgacos - héros de la liberté
- George Gunn
- La Cougourlude
- Germain l'Auxerrois
- Le Carnyx
- Cécile Corbel
- Conte : Thomas le poête
- Gastronomie : du celtisme à la patisserie médiévale

Keltia-magazine.com

lundi 7 mars 2011

L'Ankou pour les jacobins.

samedi 5 mars 2011

Gastronomie médiévale : La trimolette de perdrix.


Du fait de cuysine (Maistre Chiquart)
Fragments -- texte d'après l'édition de T. Scully

Pour la tremolette donner a entendre a celluy qui la fera prennés du mons des feies de la poullaylle selon la quantité qu'il en sera grant foyson et les appareillés tresbien et nectement et les mectés en ung pot et du boillon du beuf ou de mouston pour les reffaire et puis les embrochiés en de petites broches de bos et puis les mestés roustir sur /34v/ belles brases. Puis prennés du pain selon la quantité de la sauce que devés faire et le trencher par belles charfees et les mectés roustir sur le gril et puis quant voz pain sera bien roustir si prennés du boillon du beuf ou de mouston la quantité que vous vouldrés et soiés advisé du sel qu'il ne soit tropt salé et puis prennés de bon vin et de verjust et parmy le boullon mectés cela et le pain trampé dedans en une belle cornue ou selly. Et puis apprés prennés voz mons et feies et les mectés ou mortier et les broiés tresbien et les destrampés ou boullon en quoy vostre pain trempe et puis tirés du mortier voz mons et feies et les mectés ou boullon ou vostre pain trempe. Et puis prennés des espices gingibre blanc cynamomy granne de paradix ung pou de poyvre et que il ne passe pas tropt noix muscates maci et giroffle et de cestes espices advisés bien que de chescune vous n'y mectés que par mesure et puis le mectrés boullir en une oulle belle et necte et puis mectés dedans du succre et non pas tant qu'il /35r/ oste le gust du verjust car il ne doibt pas estre sur le doulx. Et puys apprés apportés sur le dreceur voz perdris rousties la quantité que vous en haurés et puis viennent les maistres d'ostel pour deviser quantes l'on en mestra en ung chescun plat pour servir roys ducs contes c'est assavoir six perdrix en ung plat en l'autre .v. en l'autre .iiii. et en l'autre .iii. et par dessus de ladicte tremollete. Et puis apprés soient tresbien pourveuz de .iic. chief d'estoudeaux et poullailles jeunes pour en servir adés aut deffault de les perdrix.

Traduction :

Pour apprendre la trémolette à celui qui la fera. Prenez du gésier, des foies des poules selon la quantité qu'il y en aura, une grande quantité. Préparez-les très bien et proprement. Mettez-les dans un pot avec du bouillon de bœuf ou de mouton pour les faire gonfler. Puis embrochez-les sur de petites broches de bois. Puis faites-les rôtir sur de belles braises. Puis prenez du pain en fonction de la quantité de sauce que vous devez faire. Tranchez-le en belles tranches. Faites-les rôtir sur le grill. Puis, quand votre pain sera bien rôti, prenez du bouillon de bœuf ou de mouton, la quantité que vous voudrez. Soyez attentif au sel, qu'il ne soit pas trop salé. Puis prenez du bon vin et du verjus. Mettez cela avec bouillon, et le pain trempé dans une belle cornue ou dans une seille. Puis après prenez votre gésier et vos foies. Mettez les dans un mortier. Broyez-les finement. Détrempez avec le bouillon dans lequel votre pain trempe. Puis tirez votre gésier et vos foies du mortier. Mettez-les dans le bouillon ou votre pain trempe. Puis prenez des épices : gingembre colombin, cannelle, maniguette, un peu de poivre (qu'il ne domine pas trop), noix de muscade, macis et clous de girofle. Soyez bien attentif à ces épices, que vous n'en mettiez que modérément de chacune. Puis vous ferez bouillir cela dans une marmite belle et propre. Puis mettez dedans du sucre, mais pas au point qu'il couvre le goût du verjus, car il ne doit pas tirer vers le doux. Puis après, apportez sur le dressoir vos perdrix rôties, la quantité que vous aurez. Puis les maîtres d'hôtel viennent pour déterminer combien l'on en mettra sur chaque plat pour servir les rois, les ducs, les contes, c'est-à-dire six perdrix sur un plat, 5 sur l'autre, 4 sur l'autre et enfin 3. Par-dessus, la trémolette. Puis après, qu'ils soient bien pourvu de 200 pièces de jeunes coqs et jeunes poules pour en servir en cas de pénurie de perdrix.

mercredi 2 mars 2011

Odin et Thor, dieux des Vikings.

Odin, le grand dieu Scandinave, est inséparable de son fils Thor. Odin, le père universel, dieu de l'Intelligence et de la Ruse, est admiré mais craint, tandis que Thor, dieu de la Foudre, est celui vers lequel se tournent plus volontiers les Vikings - c'est son nom que l'on retrouve le plus dans la toponymie et les dénominations nordiques.

Odin a créé le monde en l'extrayant du chaos, Thor le défend contre les géants et toute menace extérieure. Odin, la création achevée, règne, souverain, laissant à Thor, parfois truculent, le soin des exploits héroïques. Cependant, si Thor est le dieu le plus populaire, Odin reste celui qui détient le savoir : il connaît le destin des dieux, leur « crépuscule ». Car ces dieux, conçus à l'image des hommes, sont mortels.Faisant revivre ce premier âge d'or de la mythologie Scandinave, ce livre entraîne le lecteur jusque dans cette dernière épopée, où se trouve peut-être la clé de l'attrait que suscite toujours le panthéon nordique.

A. Charniguet et J. Renaud, Odin et Thor, dieux des Vikings, Larousse, Paris, 2008.