mercredi 30 novembre 2011

Le Calendrier du patrimoine 2012

Nous avons édité ce calendrier spécialement pour tous ceux qui aiment la France et ses terroirs, son histoire et sa culture.

Au fil de ses 28 pages, nous vous invitons à découvrir 12 monuments et paysages français, souvent méconnus mais chargés d'histoire. Les photos ont été rassemblées auprès des adhérents de l'association "Des racines et des elfes" qui ont également rédigé tous les textes d’accompagnement.
En achetant le calendrier  2012, vous contribuerez au financement de nos activités de sauvegarde et de transmission du patrimoine européen tout en vous cultivant. Les revenus tirés de sa vente nous permettront également d’organiser plus régulièrement des manifestations à l’attention de nos adhérents et sympathisants.

dimanche 26 juin 2011

Victoires militaires françaises du 26 juin.

26 juin 1794
Jourdan bat les Autrichiens à Fleurus. Pour la première fois, un ballon est utilisé pour reconnaître les mouvements de l'ennemi par voie aérienne.

26 juin 1097
Les Croisés prennent Nicée.

26 juin 1809
Victoire française à Gratz.

26 juin 1941
Les forces de la France libre prennent Nebeck (Syrie).

mardi 21 juin 2011

L'éducation de la jeune fille de Sparte


Quant aux jeunes filles, il [Lycurgue] voulut qu'elles endurcissent leurs corps par la course, la lutte, le lancer du disque et du javelot ; ainsi les enfants qu'elles porteraient, s'enracinant solidement dans des corps solides, pousseraient avec plus de vigueur ; elles-mêmes seraient pleines de force pour résister à l'accouchement ; elles lutteraient avec courage et aisance contre les douleurs.

Il bannit de leur éducation la mollesse, la recherche de l'ombre et tous les raffinements féminins ; il les habitua à se montrer nues, comme les garçons, dans les processions, à danser et à chanter pendant certaines cérémonies en présence et sous les yeux des jeunes gens. Parfois même, elles leur lançaient des railleries et s'acharnaient sur ceux qui avaient commis quelque faute pour leur bien ; en revanche, elles faisaient dans leurs chants l'éloge de ceux qui en étaient dignes. Elles sucitaient ainsi en eux un grand désir de gloire et de l'émulation. Celui qui s'était entendu louer pour son courage et qui était devenu célèbre parmi les jeunes filles s'en retournait exalté par les éloges, tandis que leurs plaisanteries et leurs railleries étaient des morsures aussi cuisantes que les réprimandes les plus sérieuses, puisque cela se passait en présence de tous les citoyens, des rois et des membres du conseil.

La nudité des jeunes filles n'avait rien de honteux : la pudeur était là, et la licence absente. Cette pratique les habituait à la simplicité et les poussait à rivaliser de vigueur ; elle inspirait aux femmes un orgueil qui n'était pas sans noblesse, puisque tout autant que les hommes, elles avaient part à la vertu et à la gloire. Aussi pouvaient-elles dire et penser ce qu'on rapporte de Gorgô, l'épouse de Léonidas : comme une femme, étrangère sans doute, lui disait : "Vous autres Lacédémoniennes, vous êtes les seules à commander aux hommes", elle répondit : "C'est que nous sommes les seules à enfanter des hommes."

Plutarque, Vies parallèles.


samedi 18 juin 2011

Général Bigeard.


mercredi 15 juin 2011

Permaculture.

La permaculture germe d'une philosophie qui tend a travailler avec la nature, plutôt que contre elle, qui tend a l'observation attentionnée et un geste écologiquement soutenable plutôt qu'un travail qui repose sur une manipulation et un rapport avec la nature dans le court terme.

La permaculture est aussi une manière de voir les plantes et les animaux dans toutes leurs fonctions plutôt que de traiter chaque sphère comme étant un système de production unique. Cette approche systémique, présente des stratégies pour la création d'un système de production de nourriture qui s'adapte précisément aux besoins de chacun et qui a pour but d'être d'une écologie soutenable et d'une intégration intelligente de l'homme au sain de nos écosystèmes.

Personnellement je trouve ça assez "pompeux" de conceptualiser ce qui n'est qu'en fait que du bon sens paysan d'avant la course au productivisme et donc à la monoculture, (faire son poulailler dans le verger, ne pas désherber à tout va, exploiter et profiter des haies naturelles, etc...), mais bon, s'il y faut ça pour inspirer l'élan d'une d'agriculture un peu plus saine, conceptualisons...


dimanche 12 juin 2011

Furax - Émission N°1: Tournoi de Boxe de la Vlaams Huis - Jerôme Bourbon de Rivarol - Frakass.



Bienvenue dans l’univers de Furax, émission webtv sur l’univers des activistes Français.Furax est le porte parole des hommes libres, combattants du nouveau siècle. Résolument autonome et anticonformiste, Furax appartient à tous les militants, cette émission est votre!

FURAX TV.COM

vendredi 10 juin 2011

Aller vite ? Mais aller où ?

Entre le Français du XVIIe et un Athénien de l’époque de Périclès [Ve av. JC], ou un romain du temps d’Auguste [Ie av. JC, Ie ap. JC], il y a mille traits communs, au lieu que la Machinerie nous prépare un type d’homme… Mais à quoi bon vous dire quel type d’hommes elle prépare. Imbéciles ! n’êtes-vous pas les fils ou les petits-fils d’autres imbéciles qui, au temps de ma jeunesse, face à ce colossal Bazar que fut la prétendue Exposition Universelle de 1900, s’attendrissaient sur la noble émulation des concurrences commerciales, sur les luttes pacifiques de l’industrie ? A quoi bon, puisque l’expérience de 1914 ne vous a pas suffi ? Celle de 1940 ne vous servira d’ailleurs pas davantage. Trente, soixante, cent millions de morts ne vous détourneraient pas de votre idée fixe : « aller plus vite, par n’importe quel moyen ».

Aller vite ? Mais aller où ? Comme cela vous importe peu, imbéciles ! Dans le moment même où vous lisez ces deux mots : « aller vite », j’ai beau vous traiter d’imbéciles, vous ne me suivez plus. Déjà votre regard vacille, prend l’expression vague et têtue de l’enfant vicieux pressé de retourner à sa rêverie solitaire… « Le café au lait à Paris, l’apéritif à Chandernagor et le dîner à San Francisco, vous vous rendez compte ! » Oh, dans la prochaine inévitable guerre, les tanks lance-flammes pourront cracher leur jet à deux mille mètres au lieu de cinquante, le visage de vos fils bouillir instantanément et leurs yeux sauter hors de l’orbite, chiens que vous êtes ! La paix venue, vous recommencerez à vous féliciter du progrès mécanique. « Paris-Marseille en un quart d’heure, c’est formidable ! » Car vos fils et vos filles peuvent crever : le grand problème à résoudre sera toujours de transporter vos viandes à la vitesse de l’éclair. Hélas ! C’est vous que vous fuyez, vous-mêmes – chacun de vous se fuit soi-même, comme s’il espérait courir assez vite pour sortir enfin de sa gaine de peau…

On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre tout espèce de vie intérieure. Hélas ! La liberté n’est pourtant qu’en vous, imbéciles !

Georges Bernanos, La France contre les robots (1944).

mardi 7 juin 2011

La Morvandelle.

Allons, les Morvandiaux,
Chantons la Morvandelle !
Chantons nos claires eaux
Et la forêt si belle,
La truite aux bonds légers dans les roseaux fleuris
Et notre bois flottant qui vogue vers Paris.

Il souffle un âpre vent
Parmi nos solitudes ;
On dit que le Morvan
Est un pays bien rude ;
Mais s'il est pauvre et fier, il nous plaît mieux ainsi,
Et qui ne l'aime pas n'est certes point d'ici.

On veut la liberté
Dans nos montagnes noires ;
Nos pères ont lutté
Pour elle et non sans gloire ;
Rêveurs de coups d'État, César de quatre sous,
Les braves Morvandiaux se moquent bien de vous.

Jadis - on nous l'a dit -
Surgirent nos ancêtres
Brisant le joug maudit
De leurs avides maîtres ;
Ils firent bien danser les moines, leurs seigneurs,
Repus de leurs misères et gras de leurs sueurs.

Pourtant nous subissons
Un reste de servage.
Pourquoi ces nourrissons
Privés du cher breuvage ?
Gardons, ô mes amis, nos femmes auprès de nous :
Nos filles et nos fils ont droit à leurs nounous !

Allons, les Morvandiaux,
Chantons la Morvandelle,
Les bois, les prés, les eaux,
Aimés d'un cœur fidèle,
Nos bûches qui s'en vont, Paris s'en chauffera,
Nos gars et leurs mamans, Paris s'en passera !

La Morvandelle - 1903 - par Maurice Bouchor.

dimanche 5 juin 2011

Victoires militaires françaises du 5 juin.


5 juin 774
Charlemagne bat les Lombards à Pavie.

5 juin 1595
Henri IV bat les Espagnols à Fontaine-Française.

5 - 7 juin, 1800
Murat prend Plaisance aux Autrichiens.

samedi 4 juin 2011

Transition vers l'après pétrole.

"Que seraient nos sociétés sans pétrole ? Brutalement métamorphosées... Plus d'ordinateurs, plus de nourriture des quatre coins du monde, plus de voitures ni d'avions, plus de plastique; nous devrions rapidement réapprendre à produire un nombre incalculable de choses pour assurer notre survie. Mais serions-nous capables d'une telle autonomie ?

Ce scénario catastrophe est loin d'être paranoïaque. Il représente au contraire un avenir proche que nous devrons affronter tôt ou tard. Car allié aux changements climatiques, le pic pétrolier (la fin d'un pétrole abondant et peu cher) exige un changement draconien de nos habitudes de vie, une Transition énergétique qui mettrait fin à notre vulnérabilité collective. Comme nos gouvernements refusent de prendre les mesures qui s'imposent, il nous revient à nous, citoyens, de prendre l'initiative et de nous préparer.

C'est ce que propose ce Manuel de Transition, outil révolutionnaire et inspirant, entièrement consacré aux solutions pour construire dès maintenant des sociétés écologiques et résilientes, capables de s'adapter aux catastrophes qui constituent le pic pétrolier et les changements climatiques. Enfin traduit et adapté en français, ce guide accessible, clair et convaincant expose tous les outils, les détails pratiques et les étapes nécessaires pour préparer l'avenir en diminuant radicalement les besoins énergétiques à l'échelle de sa communauté.

Déjà, des miiliers d'Initiatives locales ont démarré leur processus de Transition. Planter des arbres fruitiers, réapprendre à la population à cultiver un potager, développer la résilience, réorganiser la production énergétique, développer le transport actif, réapprendre les savoir-faire que nous avons oubliés, telles sont, entre autres, les nombreuses actions concrètes que les citoyenNEs peuvent réaliser au sein de leur village, leur ville ou leur quartier.

Rob Hopkins, Manuel de transition - de la dépendance au pétrole à la résilience locale, publié en français aux éditions québecquoises Ecosociété.

mercredi 1 juin 2011

L'angélique de Niort.

Son pouvoir serait magique. Elle guérirait les fièvres, procurerait la tempérance en toute chose, y compris la chasteté. Au Moyen Age, elle aurait contribué à guérir la peste du Nord. S’agit-il d’un "ginseng" poitevin ? Pourquoi pas. Au XIVe siècle, on la cultive, comme un remède, dans les monastères d’Europe centrale. On la considère alors comme un légume bénéfique.

Dans un traité publié en 1600 et intitulé Théâtre d’agriculture des champs, Olivier de Serres note, dans son langage imagé : « l’angélique, tel nom a été donné à cette plante à cause de cette vertu qu’elle a contre les venins. On la confit avec du sucre. » La verte angélique des marais est alors la panacée des amateurs de médecine naturelle. On la veut « tonique, stomachique, sudorifique, expectorante, carminative et dépurative. »

Elle est d’abord cette herbe verte, longue, fine, une sorte de racine, riche en fibres qui s’apparenterait au cardon et que l’on utilise avec profit en confiserie, confiture, pâtisserie et liqueur. Des religieuses de la ville de Niort, au XVIIIe siècle, auraient eu l’idée de confire l’angélique et de donner à cette plante aux vertus réputées médicinales la renommée d’une friandise.

Herbe à liqueur, l’Angélique, seule ou associée à d’autres espèces aromatiques, donne son parfum à nombre de ratafias, d’élixirs, de crèmes ainsi qu’à de célèbres et révérendes liqueurs. Elle est la composante principale de la liqueur d’Angélique de Niort. Des générations de maraîchers niortais avaient sélectionné la plante en vue de la confiserie. C’est qu’elle est exigeante, la belle Archangélique, il lui faut une terre fertile, toujours fraîche mais ensoleillée et des façons culturales attentives.

France pittoresque.com

mardi 31 mai 2011

Belle et rebelle.


lundi 30 mai 2011

Guillaume Faye, Avant-guerre.


« C’est la capacité d’accéder à la Volonté de Puissance qui conditionne, chez les individus comme chez les peuples, comme chez les espèces,
la loi vitale de la survie. La morale n’est acceptable que si elle est restreinte à une communauté ethnique.Il ne peut exister de morale universelle puisque l’ «homme universel » n’existe pas.
Comme un torrent chaque peuple viril et vivant cherche à creuser son lit.
C’est ainsi. Et malheur à ceux qui renoncent, ils disparaitront.
Cependant, cohabitant sur la même planète, les humains devront s’entendre au moins pour préserver leur environnement écologique commun. Mais cette entente ne pourra pas seulement se fonder sur la négociation et sur la concorde,compte tenu de la nature humaine, par définition polémique et égoïste. Elle doit aussi reposer sur les rapports de force.Telle est la loi tragique de la vie, dans laquelle ne s’immisce aucune « logique supérieure », mais simplement la sélection et la suprématie du plus puissant dans tous les domaines (démographie, économie, capacités militaires, culte et éthique),quelle que soit la stratégie par laquelle cette force s’exprime, quelle soit ruse ou brutalité ».

vendredi 27 mai 2011

Bientôt de retour.


Après une bonne période de somnolence et à l'approche de fêter sa première année d'existence votre blog enraciné préféré s'apprête à effectuer son retour, tel le Carcajou sortant de sa tanière ! Cher lecteurs je vous veux donc toujours plus nombreux et surtout participatifs, n'hésitez pas à vous manifester dans les commentaires si vous voulez publier sur Racines Charnelles, de même si vous êtes animateur d'un blog, d'un site ou d'un forum dans le même état d'esprit (on se comprend...), contacter moi pour un possible échange de liens.

Concernant la ligne éditoriale, elle restera telle quelle : Culture, histoire et tradition de France et d'Europe.
Ceci englobera toujours autant le passé, le présent que le futur. Comme auparavant  quelques réflexions politiques et économiques ne sont pas excluent mais sous l'égide du bon sens des patries charnelles.

Au mieux de sa forme Racines Charnelles a vu le passage de 4200 lecteurs par mois, je n'en espérais pas tant au début de l'aventure en juin 2010, merci à vous.

dimanche 10 avril 2011

Chasse à l'arc : Le prédateur aux pointes de métal.

vendredi 25 mars 2011

Cercle Vincenot : La défense du terroir bourguignon.

Cette association a pour but de promouvoir, en Région Bourgogne, les notions d’enracinement, de localisme, de défense du terroir, des communautés locales et de leurs traditions. L’association soutient également les différentes initiatives, associatives ou individuelles, œuvrant dans ce sens.

lundi 21 mars 2011

Ostara.

vendredi 18 mars 2011

Racines Charnelles : Appel aux contributeurs.

Après 9 mois d'existence votre blog enraciné préféré s'essouffle aux niveaux du nombre de publication, comme vous, fidèles lecteurs, l'avez surement remarquez. C'est pourquoi, j'en appel à d'éventuels contributeurs pour le faire perdurer encore un peu. Que ça soit pour une publication unique ou régulière, je vous invite à me communiquer vos intentions ainsi qu'un moyen de vous contacter dans les commentaires à la suite. Merci d'avance, à bientôt.

mardi 8 mars 2011

Magazine Keltia - Le monde des celtes (N°18 février - avril 2011).

Au sommaire :

- Les mystérieux symboles des pierres pictes
- Enquête sur les "peintures pictes"
- Calgacos - héros de la liberté
- George Gunn
- La Cougourlude
- Germain l'Auxerrois
- Le Carnyx
- Cécile Corbel
- Conte : Thomas le poête
- Gastronomie : du celtisme à la patisserie médiévale

Keltia-magazine.com

lundi 7 mars 2011

L'Ankou pour les jacobins.

samedi 5 mars 2011

Gastronomie médiévale : La trimolette de perdrix.


Du fait de cuysine (Maistre Chiquart)
Fragments -- texte d'après l'édition de T. Scully

Pour la tremolette donner a entendre a celluy qui la fera prennés du mons des feies de la poullaylle selon la quantité qu'il en sera grant foyson et les appareillés tresbien et nectement et les mectés en ung pot et du boillon du beuf ou de mouston pour les reffaire et puis les embrochiés en de petites broches de bos et puis les mestés roustir sur /34v/ belles brases. Puis prennés du pain selon la quantité de la sauce que devés faire et le trencher par belles charfees et les mectés roustir sur le gril et puis quant voz pain sera bien roustir si prennés du boillon du beuf ou de mouston la quantité que vous vouldrés et soiés advisé du sel qu'il ne soit tropt salé et puis prennés de bon vin et de verjust et parmy le boullon mectés cela et le pain trampé dedans en une belle cornue ou selly. Et puis apprés prennés voz mons et feies et les mectés ou mortier et les broiés tresbien et les destrampés ou boullon en quoy vostre pain trempe et puis tirés du mortier voz mons et feies et les mectés ou boullon ou vostre pain trempe. Et puis prennés des espices gingibre blanc cynamomy granne de paradix ung pou de poyvre et que il ne passe pas tropt noix muscates maci et giroffle et de cestes espices advisés bien que de chescune vous n'y mectés que par mesure et puis le mectrés boullir en une oulle belle et necte et puis mectés dedans du succre et non pas tant qu'il /35r/ oste le gust du verjust car il ne doibt pas estre sur le doulx. Et puys apprés apportés sur le dreceur voz perdris rousties la quantité que vous en haurés et puis viennent les maistres d'ostel pour deviser quantes l'on en mestra en ung chescun plat pour servir roys ducs contes c'est assavoir six perdrix en ung plat en l'autre .v. en l'autre .iiii. et en l'autre .iii. et par dessus de ladicte tremollete. Et puis apprés soient tresbien pourveuz de .iic. chief d'estoudeaux et poullailles jeunes pour en servir adés aut deffault de les perdrix.

Traduction :

Pour apprendre la trémolette à celui qui la fera. Prenez du gésier, des foies des poules selon la quantité qu'il y en aura, une grande quantité. Préparez-les très bien et proprement. Mettez-les dans un pot avec du bouillon de bœuf ou de mouton pour les faire gonfler. Puis embrochez-les sur de petites broches de bois. Puis faites-les rôtir sur de belles braises. Puis prenez du pain en fonction de la quantité de sauce que vous devez faire. Tranchez-le en belles tranches. Faites-les rôtir sur le grill. Puis, quand votre pain sera bien rôti, prenez du bouillon de bœuf ou de mouton, la quantité que vous voudrez. Soyez attentif au sel, qu'il ne soit pas trop salé. Puis prenez du bon vin et du verjus. Mettez cela avec bouillon, et le pain trempé dans une belle cornue ou dans une seille. Puis après prenez votre gésier et vos foies. Mettez les dans un mortier. Broyez-les finement. Détrempez avec le bouillon dans lequel votre pain trempe. Puis tirez votre gésier et vos foies du mortier. Mettez-les dans le bouillon ou votre pain trempe. Puis prenez des épices : gingembre colombin, cannelle, maniguette, un peu de poivre (qu'il ne domine pas trop), noix de muscade, macis et clous de girofle. Soyez bien attentif à ces épices, que vous n'en mettiez que modérément de chacune. Puis vous ferez bouillir cela dans une marmite belle et propre. Puis mettez dedans du sucre, mais pas au point qu'il couvre le goût du verjus, car il ne doit pas tirer vers le doux. Puis après, apportez sur le dressoir vos perdrix rôties, la quantité que vous aurez. Puis les maîtres d'hôtel viennent pour déterminer combien l'on en mettra sur chaque plat pour servir les rois, les ducs, les contes, c'est-à-dire six perdrix sur un plat, 5 sur l'autre, 4 sur l'autre et enfin 3. Par-dessus, la trémolette. Puis après, qu'ils soient bien pourvu de 200 pièces de jeunes coqs et jeunes poules pour en servir en cas de pénurie de perdrix.

mercredi 2 mars 2011

Odin et Thor, dieux des Vikings.

Odin, le grand dieu Scandinave, est inséparable de son fils Thor. Odin, le père universel, dieu de l'Intelligence et de la Ruse, est admiré mais craint, tandis que Thor, dieu de la Foudre, est celui vers lequel se tournent plus volontiers les Vikings - c'est son nom que l'on retrouve le plus dans la toponymie et les dénominations nordiques.

Odin a créé le monde en l'extrayant du chaos, Thor le défend contre les géants et toute menace extérieure. Odin, la création achevée, règne, souverain, laissant à Thor, parfois truculent, le soin des exploits héroïques. Cependant, si Thor est le dieu le plus populaire, Odin reste celui qui détient le savoir : il connaît le destin des dieux, leur « crépuscule ». Car ces dieux, conçus à l'image des hommes, sont mortels.Faisant revivre ce premier âge d'or de la mythologie Scandinave, ce livre entraîne le lecteur jusque dans cette dernière épopée, où se trouve peut-être la clé de l'attrait que suscite toujours le panthéon nordique.

A. Charniguet et J. Renaud, Odin et Thor, dieux des Vikings, Larousse, Paris, 2008.

dimanche 27 février 2011

Combien coûte l'argent ?

Quelle est la première conséquence de la possession si ce n’est la peur ?
La peur de perdre ce que l’on a… Et plus on amasse, plus on a peur… Les matérialistes sont avant tout des êtres terrifiés prêts à toutes les bassesses et toutes les férocités pour ne pas risquer d’être dépossédés de cette accumulation de biens qui est devenue la seule justification de leur existence.

Pour autant, être libre ce n’est pas ne rien posséder du tout car dans ce cas  on est tout aussi dévoré par la peur : la peur du lendemain, la peur de la nuit qui tombe et du froid qu’elle apporte, l’angoisse de la faim qui point… Etre totalement démuni c’est être l’esclave des circonstances, des aléas, du bon vouloir des puissants et des aumônes qu’ils distribuent. Il est significatif en ce sens qu’au cours de l’histoire les gargouilles bourgeoises n’aient jamais eu de plus sûr allié que le lumpen prolétariat.

Non, être libre c’est posséder le minimum, un toit et de quoi nourrir et réchauffer sa famille, ou tout au moins savoir que l’on peut se passer du jour au lendemain de tout ce qui excède cela si l’éthique, la morale ou la nécessité l’exige. Et ce sans que son existence en soit véritablement affectée sans que le véritable socle de sa vie en soit ébranlé. Savoir que lorsque les temps de frugalité seront venus, sa femme, ses parents, ses amis, ses camarades seront toujours là, au même poste, revigorés même par l’épreuve qui seule  atteste de la réalité et de la profondeur des liens, voilà la vraie richesse, et, par là, la primordiale liberté. Pouvoir tout perdre sans rien perdre d’essentiel.

Rien d’amoral ou de vil à se faire occasionnellement plaisir, à jouir temporairement du superflu, à faire des cadeaux ou à offrir des superficialités à des êtres chers si ces douceurs sont payées par de l’argent honnêtement gagné. Mais ce ne sont là que des colifichets d’autant plus agréables qu’ils sont partagés avec autrui et que chacun garde à l’esprit qu’il ne s’agit que d’ornements toujours dispensables.Le piège ultime et absolu dressé par la modernité est de devenir esclaves de ces insignifiances, de n’exister qu’à travers elles, de penser que la femme à vos côtés vous aimera moins ou ne vous aimera plus si jour où les cadeaux et les restaurants cessent, de sentir que ses « amis » disparaîtront à l’instant où on aura plus les moyens de sortir et de payer les additions, de percevoir qu’on ne s’impose au regard des autres que par sa position sociale et l’étalage de ses bien matériels et que l’on crèverait plutôt que de perdre cela…

Lorsque l’on est écrasé par l’avoir, étranglé par un filet étroit d’emprunts et de crédits, courant après des hochets onéreux successifs, on ne fait plus rien, on ne peut plus rien faire de noble et d’élevé… On titube juste entre deux angoisses, éternel soumis à l’ordre du moment qui tient les cordons de la bourse.

vendredi 25 février 2011

Le vieux vin gaulois.



Vive le vieux vin de vigne,
le vieux vin gaulois !

Mieux que bière ou vin de pomme
mieux vaut vin gaulois !

C'est le sang gaulois qui coule
c'est le sang gaulois !

Chant du glaive bleu qui frappe
chant du glaive roi !

Sang et vin mêlés ruissellent
sang et vin gaulois !

Glaive maître des batailles
glaive honneur à toi !

Qu'au soleil le fer flamboie
comme l'arc en ciel !

TAN TAN ! TERRE ET CIEL
CHÊNE FEU ROUGE ET SOLEIL
TAN TAN GLAIVE CLAIR
FLOTS DE SANG VERMEIL.

mardi 22 février 2011

Eburos ou la revanche du sanglier sacré.

« Eburos : nom celtique du sanglier, très apprécié dans les pays celtiques et vénéré comme un animal divin. Son nom figure dans de nombreux noms de lieux ainsi que dans celui du peuple des Eburons, installé au nord des Ardennes, dans le bassin de la Meuse » (Venceslas Kruta, Les Celtes. Histoire et dictionnaire, Robert Laffont, 2000).

Quel rapport entre un sanglier sacré et les questions que se pose un médecin, à Saint-Etienne, concernant la détérioration de la santé physique et mentale de la population qu'il côtoie en exerçant son métier ? Les réponses à cette question, qui vont se révéler à lui peu à peu, vont lui ouvrir un univers insoupçonné, où la réalité dépasse de beaucoup toutes les fictions. Son cheminement, quasi initiatique, effectué grâce à l'aide d'amis aux personnalités surprenantes, va l'amener à s'engager, totalement, dans les rangs d'une résistance identitaire qui est pour lui une révélation. Et qui s'avère capable de tenir en échec le monstre mondialiste concocté par Big Brother. En mêlant subtilement la peinture sans fard du monde contemporain et les puissants ressorts du mythe, mobilisateur d'énergies et arme décisive, Gérard Montoy nous entraîne dans une course éperdue, dont l'enjeu est notre identité. Son roman nous apporte un message d'espérance : là où il y a une volonté, il y a un chemin.

Eburos ou la revanche du sanglier sacré – Gérard Montoy – Editions de la forêt.

samedi 19 février 2011

La roche et l'esprit : l'église de Vals.

Sur un site dont les aménagements les plus anciens remontent à l'époque carolingienne, l'église de Vals, près de Pamiers (Ariège), est probablement l'une des plus originales de France. Sa partie basse, qui est aussi la plus ancienne, est creusée dans la roche : on accède par un long couloir d'accès, qui rappelle quelque peu les monuments mégalithiques bien antérieurs, à une petite chapelle ; de là, un escalier mène à la chapelle supérieure, également creusée dans la roche, d'époque romane. Une dernière volée d'escalier mène à la nef surélevée. Le tout est surmontée d'un haut clocher fortifié, entouré par une terrasse donnant une vue impressionante sur les environs et d'où l'on aperçoit la muraille des pyrénées, fermant brutalement la plaine.

Et sur le mur du clocher, maintenu par des supports de fer, à une hauteur inaccessible pour un homme, une rouelle sculptée dans la pierre, qui semble avoir constitué l'ancien faîte d'un monument, probablement de la tour-clocher elle-même.

A Vals comme ailleurs, on a compris que les roches solides offrent les fondements les plus sains pour ce qui doit s'élever au-dessus de la fange.

Communauté Gauloise.com

mercredi 16 février 2011

Le langage poilu.

"(...) Vous savez que la tête ou trognon se coiffe d'un képi, dit kébrock, pot de fleurs.  Le buste du poilu, la partie de son corps qui contient l'estomac et les entrailles, qui est par conséquent le réceptacle de la nourriture, se nomme pour ce motif: coffre, bide, buffet, lampe. Rien ne fait plaisir comme de s'en flanquer plein la lampe.  Le poilu met ses jambes, ses quilles, ses pattes, ses harpions, son compas, dans un objet appelé par certains pantalon, mais par lui: falzar, frandar, froc, fourreau, grimpant. On voit le geste de l'homme qui s'habille...

A ses pieds, panards, ripalons, il enfile des godillots ou, si vous préférez, des godasses, des grôles, des croquenots, des ribouis, des péniches, des chaussettes à clous, des pompes (à l'usage de l'eau des tranchées, probablement).  Tout le monde connaît Azor, le sac; Mlle Lebel, le fusil, et Rosalie, la baïonnette, trois fidèles amis du trouflon.

Le temps où le poilu se couchait dans un lit, appelé pajot ou plumard, en raison sans doute de l'absence de plumes dans la literie, est maintenant passé. Il dort (quand il dort, et alors il pionce, il roupille, il en écrase) sur la terre, heureux d'avoir de temps en temps un peu de paille en guise de drap ou de sac à viande. Au repos, en arrière, il trouve quelquefois un lit: quelle joie, quelle nouba. Quelle foire! Mais la chose est rare depuis que le poilu habite la tranchée et ses gourbis, ses cagnas, ses calebasses.  Sa grande préoccupation est alors de défendre sa peau. Car il reçoit des visites peu agréables: les gros noire, les marmites, les wagons-lits, les trains de wagons-lits, s'il y en a plusieurs, le métro.. Que sais-je encore?

C'est alors que retentissent les : « Planquez-vous! » Les poilus s'aplatissent sur le sol sans s'émouvoir: faut pas s'en faire! A quoi bon avoir les foies blancs, verts ou tricolores, en d'autres termes, avoir peur? On n'est pas une bleusaille!  Et quand résonne l'éclatement formidable du 105 ou du 120, le poilu apprécie d'un air amusé: C'est un pepère... un maous... un pépère-maous. De petits bourdonnements se font entendre: ce sont les éclats nommés mouches à miel, abeilles (ces qualilicatifs étant d'ailleurs communs aux balles) qui, heurtant un obstacle, cessent brusquement leur ronronnement.

Aussi, on est brave; on en a dans le ventre; on est blessé, attigé, amoché; on meurt, cela s'appelle être occis, clamecé, claboté,bousillé, zigouillé. II en tombe beaucoup, surtout à la charge à la a baïonnette, quand on va à la fourchette.  Notez enfin un autre petit inconvénient de la vie des tranchées. Ces cochons de Boches ont amené avec eux, laissés en liberté, une multitude d'insectes parasites, parmi lesquels on doit signaler, en raison de leur nombre et de leur universelle renommée, les poux, totos ou gos, petites bêtes blanches aux pattes agiles, appelées aussi pour ce motif mies de pain mécaniques... Et je vous assure que pour s'en débarrasser on a bien de da peine: quel boulot !

Ce sont là les ennuis d'un métier qui réserve, par contre, d'agréables moments. La soupe, par exemple... Il faut avoir vécu au front pour être capable de comprendre l'enthousiasme de l'accueil fait à l'homme sale que la guerre a révélé cuisinier, "Ah! te v'ià, l'cuistot! Eh bien! ça va, à la cuistance? Dis donc... vieux, qu'est-ce que tu nous apportes à becqueter?" Le cuisinier, louche en main, procède alors à la distribution. Chacun tend sa galetouse, lisez gamelle, et reçoit sa portion de rata: bidoche ou barbaque cuite avec patates, faillots ou riz. Avec cela, un quart de boule (pain ou bricheton) et de temps en temps, un morceau de frometon ou fromgi (fromage).


Seulement, il arrive parfois que, pour divers motifs, la soupe ne vient pas: attaques, changements imprévus de secteur, culbute du cuisinier et de sa becquetance sous la rafale des obus. Philosophiquement, en s'accompagnant d'un geste des mains qui esquissent un nœud imaginaire sur le ventre, le poilu se met la tringle ou la corde, serre un cran à la ceinture, ou, par antithèse, il se bombe. Et il le fait sans trop se plaindre - rouspéter ou rouscailler, - se réservant d'ailleurs de se tasser une boîte de singe.  Mais quelle n'est pas sa joie lorsqu'il peut se rassasier à son aise, se taper la tête ou la cloche, s'en mettre plein le col, plein le cornet!  Le comble du bien-être est atteint quand paraît le vin, le pinard tant désiré. On ne l'a plus, comme autrefois, en litre, en kil; on en touche - et encore!... - un quart. Sinon, au cas où le pinard a fait le mur, on se contente d'eau dite flotte ou lance. Puis vient le traditionnel jus, dont on ne se passerait pas pour un empire. De temps en temps, enfin, on distribue de l'eau-de-vie: la goutte, la gniole, le criq, le j'te connais bien. Mais généralement le poilu voit là un signe avant-coureur d'une attaque. Alors, malgré le plaisir de l'absorption, il trouve que ça la fiche mal! Il eût préféré déguster en paix, que diable!


Maurice Barrès.

dimanche 13 février 2011

Prière a Brigantia.

Brigantia, mère des Gaules, toi qui veilles sur notre pays, protège nos terres et nos récoltes, nos pâturages et nos troupeaux, nos champs et le blé qui les couvre.

Bénis la vache et son veau, la jument et son poulain, la brebis et son agneau, la graine dans la terre et le fruit dans la fleur.

Que nos champs puissent nourrir nos familles, afin de pouvoir, toujours plus nombreux, célébrer tes bienfaits et ton amour.

Le chemin sous les buis.

vendredi 11 février 2011

Victoires militaires françaises du 11 Février.

Général Berthier
- 11 Février 1675
La flotte française bat les Espagnols près des Iles Lipari (Italie)

- 11 février 1797
Les troupes du Général Berthier entrent dans Rome.

- 11 février 1814
Napoléon bat les Prussiens à Montmirail.

Et dire qu’il y a encore des gens pour croire que l’histoire militaire française se résume a Azincourt, Waterloo ou Trafalgar…

mercredi 9 février 2011

Il y aura toujours un champs de bataille.


THEATRUM BELLI.COM

lundi 7 février 2011

Terre et Peuple magazine n°46 : Le soleil reviendra !


Terre et Peuple.com

dimanche 6 février 2011

La légende de la Vivre.

Le mot « Vivre » est une des écritures du nom de la créature légendaire qu’est la Vouivre. Cette écriture singulière se retrouve en région Bourguignonne, dans les contes populaires qui relatent de cet étrange animal. On notera l’existence d’autres orthographes à travers la France, tel que « Vouire » en Franche-Comté, « Nwyvre » en Bretagne, mais encore « Guivre », « Wivre », « Vaisvre », « Vuipre », et en anglais on trouve l’écriture « Wyvern ». On voit donc qu’il ya foule d’écritures possibles pour une même chose, qui elle-même diffère selon les mythes. On a longtemps rattachés ces noms à la racine latine « vipera », mais on sait aujourd’hui que « Vouivre » et ses équivalents remontent à un vocable celtique, « wobera », lui-même issu d'une racine indo-eurpéenne « bher- », qui signifie « ondoyer ».

La Vivre peut revêtir différentes apparences suivant les légendes, mais elle est systématiquement associée au serpent. La Vivre est généralement un grand serpent souterrain, gardant un précieux trésor, et est associée à l’eau et à la féminité. Elle n’est pas nécessairement mauvaise, comme le mot « serpent » pourrait le suggérer, mais comme nous l’indiquent les légendes, elle donne souvent de bonnes leçons aux hommes qui convoitent ses trésors.

On raconte par exemple en Bourgogne l’histoire d’une femme déjà riche et pourtant très avare, qui perdit son fils en volant le trésor de la Vivre. Un an après, jour pour jour, la Vivre consentit à lui rendre son fils en échange d’une bonne conduite qu’elle avait du avoir pendant toute l’année, devenant ainsi la plus généreuse des femmes au sortir de cette expérience.

Il est intéressant de voir que dans l’imaginaire celtique, le serpent (et par extension la Vivre) est associé au monde souterrain et à la terre nourricière ; aux bienfaits de la Nature également par la thématique de l’eau qui lui est associé. Cet aspect bienfaiteur du monde souterrain se retrouve dans la mythologie gauloise, et ce n’est qu’avec l’arrivée de l’Eglise catholique que l’image du serpent sera ternie en étant associée au mal, à la tentation et au péché (dans le but notamment de faire oublier les vieilles mythologies païennes). Ce qui influence aussi les légendes, avec notamment cet aspect « draconisant» et agressif qu’on y retrouve parfois.

Heureusement, certaines traditions sont encore vivantes aujourd’hui, et pour ne citer qu’un exemple il y a, tout les 20 ans à Couches (un charmant petit bourg de Saône-et-Loire situé à mi-chemin entre Autun et Chalon-sur-Saône), et ce depuis 1328 (donc prochainement en 2028), une fête pour célébrer la victoire du magicien Yoata sur la Vivre de Couches, et faire revivre par la même les coutumes, métiers et festivités médiévales.


Voici donc quelle est notre emblème, un animal mythologique issu de notre héritage celtique et bourguignon. Car à l’heure du matérialisme et du rationalisme ambiant, quoi de mieux que de revisiter notre patrimoine mythologique pour respirer un peu et reprendre espoir ? La Vivre, c’est aussi ce dragon qui sommeille en nous, cette force, cette combativité depuis trop longtemps assoupie, que nous comptons bien réveiller par notre œuvre. Cet animal puissant, protecteur et éternel, symbolise pour nous une identité et une culture qui jamais ne mourra, et que nous défendrons avec ardeur. C’est sous la bannière de ce serpent mythique que nous lancerons la Résistance !

La Vivre.hautetfort.com

jeudi 3 février 2011

Anthropologie du combat.

4ème de couverture : « Ce livre est destiné à donner des outils permettant de mieux vivre les confrontations et les agressions que la vie ne manquera pas de mettre sur votre chemin, il vous aidera aussi à comprendre les épreuves passées et à établir des stratégies de défense efficaces. L’agression physique, base même de notre réflexion, est bien sûr très largement abordée, mais nous avons voulu élargir notre exposé, avec les agressions dites psychologiques et notamment l’inhibition de l’action, responsable de nombreuses maladies et cause de décès dans de nombreux pays.

Ce livre, cet essai littéraire s’adresse à tous, dans un langage le plus accessible possible pour les non-spécialistes, il est le résultat d’une recherche, d’un essai de compréhension d’un système complexe, puisque vivant, et en évolution permanente. L’auteur de ce livre ne prétend pas détenir la vérité mais, évoque la réalité, il ne propose pas de recettes miracles pour apprendre à se défendre mais, simplement fournir des éléments capables d’alimenter votre propre réflexion avec l’espoir de faire de vous des chercheurs, capables de découvrir des voies inexplorées et plus particulièrement celles qui sont enfouies au plus profond de votre cerveau ».

Anthropologie du combat, Livre 1, Le combat défensif de survie, Jean-Luc Guinot.

mardi 1 février 2011

Fête celtique d'Imbolc.

La fête d’Imbolc (le 1er février – soit le mois d’Anagantios selon le calendrier de Coligny) a pour sens éthymologique « lustration », elle est souvent interprétée comme la période de purification qui prend place dans l'hiver descendant et annonce aussi les frémissements d'un futur printemps, les perce-neige ou les toutes premières violettes en sont des exemples.

En Irlande, la célébration de sainte Brigitte, à cette date, conduit à penser qu’Imbolc se déroulait sous le patronage de la déesse préchrétienne Brigit (Brighid, Brigantia) et pourrait avoir pour fondement un culte lié à la fécondité et à la guérison, plus particulièrement celle des troupeaux (mise au monde des agneaux et lactation des brebis).Imbolc est devenu la Chandeleur (Candlemas) à cause de chandelles allumées lors des célébrations. Le but des feux allumés, anciennement sur les montagnes de l'Irlande et de l'Ecosse, ainsi que les nombreuses chandelles dans les foyers, était d'envoyer de l'énergie et de la chaleur au soleil afin d'encourager son prompt retour à la Terre, et l'arrivée du printemps. Les chrétiens ont repris cette célébration pour la purification de Marie et à travers les processions de cierges. Autrefois, les paysans marchaient également en procession dans les champs, portant des flambeaux afin de purifier le sol avant les semailles. Ils voulaient de plus honorer et rendre grâce aux différentes déités présidant aux récoltes et s'assurer leur bienveillance.

samedi 29 janvier 2011

Le culte du courage.

« Nous étions élevés dans le culte du courage, de l'endurance quotidienne, silencieuse. Pas la moindre nervosité dans notre éducation. Nos parents étaient de nerfs solides. Je ne les ai jamais vus abattus, découragés devant l'épreuve, la tâche trop lourde. Il arrivait à notre mère d'essuyer une larme du coin de son tablier. Sa calme énergie rebondissait aussitôt sous le coup d'un ressort merveilleux, celui d'une foi simple, vivante, en la Providence qui n'abandonne jamais. Oh ! le courage de ces anciens ! Quand je ressuscite en ma mémoire ces jours de jadis, je me demande encore par quel miracle nos parents parvenaient à joindre les deux bouts. Quels muscles solides, physiques et moraux, il leur fallait pour résister à leur vie harassante ! Debout à cinq heures du matin, ils trimaient tout le jour, et tard dans la soirée, presque jamais sans la moindre détente.

Notre père n'était pas seulement un agriculteur ; c'était aussi un artisan. Il travaillait le bois, le cuir, le fer. Rien des instruments de la ferme ne se fabriquait ailleurs que dans l'atelier familial. Notre mère boulangeait, cousait, tricotait, tissait, blanchissait. Elle faisait tous nos habits, en tissait au métier une bonne part ; elle trouvait même le temps de tisser de la catalogne pour les autres, pour arrondir le pécule ; elle tressait nos chapeaux de paille, plissait nos souliers de bœuf, entretenait son jardin, fabriquait son savon, voyait à la basse-cour, trayait les vaches, et les jours de presse, elle trouvait encore le temps d'aller donner un coup de main aux travaux des champs. Un soir qu'après l'école je m'en allais chercher les vaches, je me souviens d'avoir vu ma mère sur un haut mulon de grain, en plein champ. La fourche à la main, elle servait la batteuse. Oui, race de braves gens, dont la race paraît éteinte, et qui se proposait bien de ne pas faire de nous des mauviettes. Religion non de paroles que celle de notre foyer, mais religion en action. »

Chanoine Lionel Groulx.

mercredi 26 janvier 2011

La vie est un combat.

dimanche 23 janvier 2011

De la fidélité à l'honneur.

Il est une valeur si proche de l'honneur qu'elle se confond presque totalement avec lui et qui pourtant, aujourd'hui, fait bien souvent sourire dédaigneusement les esprits prétendus forts, c'est la fidélité.

Cette valeur cardinale, fondatrice, pilier majeur de la famille et donc de la société européenne, est ainsi désormais piteusement reléguée au second plan, comme un accessoire un peu désuet certes agréable à découvrir parfois au détour des pages d'un roman mais tellement moins « drôle » dans la vie réelle. Bien pire, on aime de plus en plus souvent à se vanter de ses exploits infidèles que l'on pense sottement être l'expression d'une virilité exacerbée pourtant ici tristement réduite à sa caricature bestiale.

Alors que, tout au contraire, on reconnaît un homme à sa capacité à contraindre ses penchants et à respecter les serments prononcés, les petits coqs du priapisme prétendent prouver leur force et leur supériorité par ces gesticulations copulatoires aujourd'hui si communes qu'elles n'impressionnent plus que les puceaux complexés et les idiotes trop maquillées qui mesurent l'intérêt qu'elles peuvent susciter au nombre de visites hebdomadaires de leur intimité devenue publique.

Les plus sots, souvent réunis sous l'étendard d'un paganisme mal compris, cherchent à se dédouaner de toute responsabilité en excipant du caractère « non naturel » de la monogamie, argument qui, poussé au terme de sa logique, condamne toutes les productions de l'esprit et les constructions civilisationnelles, du courage à la charité en passant par l'altruisme et l'engagement qui ne sont nullement plus « naturels ».

Les plus spécieux aiment à se perdre en fumeuses distinctions entre « fidélité de cœur » et « infidélité de corps », se gargarisant de sophismes alambiquées n'ayant d'autre but que d'intellectualiser leur absolue soumission aux prurits du bas ventre.

Tous feignent d'ignorer que leur dromomanie sentimentalo-sexuelle n'est rien d'autre que la stricte application au domaine intime des codes et référents de la post-modernité triomphante : égoïsme, hédonisme compulsif, infantilisme, néo-nomadisme, consumérisme névrotique, culte du nombre, de la « performance »…

Tous oublient également que la fidélité est un tout et qu'on ne peut y renoncer partiellement sans que son essence même en soit souillée.

Zentropa.com

vendredi 21 janvier 2011

Les veilleurs de terres immobiles.

« A côté des grands courants de ce monde, il existe encore des hommes ancrés dans les « terres immobiles ». Ce sont généralement des inconnus qui se tiennent à l’écart de tous les carrefours de la notoriété et de la culture moderne. Ils gardent les lignes de crêtes et n’appartiennent pas à ce monde. Bien que dispersés sur la terre, s’ignorant souvent les uns les autres, ils sont invisiblement unis et forment une « chaîne » incassable dans l’esprit traditionnel. Ce noyau n’agit pas : sa fonction corresponds au symbolisme du « feu éternel ». Grâce à ces hommes, la Tradition est présente malgré tout, la flamme brûle secrètement, quelque chose rattache encore le monde au supramonde. Ce sont les « veilleurs ».»

Julius Evola

mercredi 19 janvier 2011

Téléphone vendéen.

lundi 17 janvier 2011

La cabrette : la cornemuse auvergante.

La cabrette est une cornemuse, fabriquée et jouée en Auvergne et dans la colonie auvergnate de Paris. Au début du siècle les Auvergnats sont plusieurs centaines de milliers à se regrouper dans divers quartiers de Paris. C'est là que naquirent les bals musette. La cabrette (autrement appelée musette) est le plus généralement gonflée par un soufflet placé sous un des coudes du cabrétaire. Elle n'a pas de bourdon en activité, bien qu'il ait existé une cabrette à petit bourdon. Les tonalités sont diverses, la musique va des sons les plus graves (sol dièse) jusqu'au plus aigus (mi bémol) en déclinant une gamme plus ou moins chromatique.

La cabrette est essentiellement un instrument de soliste. Plusieurs générations de musiciens ont développé sur cette cornemuse monodique un style très particulier immédiatement identifiable. L'absence de ce bourdon, caractéristique des autres cornemuses, a permis aux joueurs de cabrette d'utiliser la note dominante grave, à la fois comme effet rythmique et comme pédale harmonique. C'est de là que vient l'effet de morse que procure la première écoute sur certaines œuvres.

Les mélodies de cabrettes sont presque toujours construites autour d'une tonique située au milieu du hautbois. L'autre caractéristique de la cabrette est le travail du son qu'effectue le cabrétaire sur chaque note. Le doigté est également essentiel. Chaque note est vibrée et accompagnée de fioritures qui permettent de différencier les doigtés. Il s'agit ici presque d'un code musical entre cabrétaire.  Les morceaux débutent en général par un appel, qui permet de prévenir que l'on va jouer et de donner le rythme du morceau. C'est une signature personnelle, car les musiciens ont chacun leur propre façon de faire l'appel et le final de leurs morceaux. C'est le jeu soliste qui permet le plus de percevoir les possibilités techniques de l'instrument. Les notes répétitives permettent de donner des voix à la cabrette. Les multiples influences qui ont déterminé l'origine de la cabrette sont à présent bien connues, situées au carrefour des chabrettes limousines, des cornemuses du Massif-Central et des musettes de Cour, la cabrette semble avoir été conçue pour un rendement optimum dans un espace clos. C'est pour cela que cette cornemuse pour salle de bal n'a sans doute été dotée de bourdon que tardivement. L'essentielle de ses destinées auvergnate et parisienne se joua entre 1895 et 1930.

vendredi 14 janvier 2011

Patrie gauloise.

« Malgré toutes ses discordes, la Gaule n’avait donc point perdu le goût de la liberté et le sentiment national. La pensée de devenir un seul empire végétait toujours dans les diverses cités. Le patriotisme celtique était, comme le panhellénisme, un sentiment léger et subtil, se dissipant sous le souffle d’un orage plus fort, se reformant aussi vite qu’il se dispersait. A tous les moments de crise, il se leva des hommes d’une ambition intelligente pour dire que, s’il fallait avoir des maîtres, mieux valait obéir à des Gaulois. »

Camille Jullian, Vercingétorix.

mercredi 12 janvier 2011

L'esprit conservateur.

Le véritable esprit conservateur est autre chose. Il ne consiste pas à retourner en arrière, mais à remonter jusqu'à la source. Nous ne voulons pas répéter, mais renouveler. Et pour cela nous devons nous placer au centre même du jaillissement de l'histoire, c'est-à-dire au cœur de cette nature humaine et politique qui varie à l'infini dans ses manifestations, mais dont l'essence reste à jamais identique parce qu'elle se situe au-delà du temps. L'accident passe et se démode, l'être subsiste. Et si nous nous tournons souvent vers le passé ,ce n'est pas par nostalgie de ce qui n'est plus, mais pour y découvrir, sous le flux des contingences, les linéaments d'une nécessité qui demeure.

Gustave Thibon,1957.