dimanche 31 octobre 2010

La fête celtique de Samain.

40 jours après l’équinoxe d’automne, le début de la saison sombre, aux longues nuits animées par les feux de l'esprit et de la mémoire.

Samain est la fête celtique la mieux attestée, on la retrouve dans de nombreux récits mythologiques et épiques, en Irlande et vraisemblement en Gaule, Samonios était un moment privilégié des grands évènements religieux et politiques. Ainsi, on y mettait souvent en place les élections royales. Au niveau religieux, la célèbre cueillette du gui de chêne pourraient bien avoir eu lieu à cette période ( Au sixième jour de la lune selon Pline l'ancien, manifestement en Novembre).

Samonios est une parenthèse d’éternité dont la durée n’a pas réellement d’importance. Pour les celtes, deux jours, trois jours, une semaine la durée n’importe pas pendant le temps de Samain, il est même probable que le temps de célébration change grandement en fonction des lunaisons et des tribus. Située ainsi en dehors du temps, elle est le moment des relations entre les hommes et les dieux de l'autre monde, c'est aussi le moment où l'on honore les morts. En Gaule, d’après le calendrier de Coligny, on peut dire que l’on fêtait Samonios sur trois jours (probablement la veille, le jour même et le lendemain).

Samain est une fête intelligement équilibrée entre recueillement et convivialité, de grands banquets, peut être même les plus abondants de l'année en boisson et nourriture étaient organisés renforçant ainsi les liens au sein des villages, des clans, et des familles, les préparant à l'épreuve des rudesses hivernales.

Vous pourrez découvrir Samonios sous diverses appellations : Samhain, Old Hallowmas, Jour des Morts, Fête des Esprits, Troisième récolte, Nouvelle année celte, Tir-na-Nogh’th (gaélique), Samhuinn, Hiver celte, All Hallow’s Eve, Samana, Vigil of Saman, Vigil of Todos.

samedi 30 octobre 2010

Benvegnua en payis arpitan - Bienvenue en Arpitanie .

L’arpitan, également appelé francoprovençal (à ne pas confondre avec le provençal) est une langue à part entière, mais repérée seulement au XIXe siècle, et dont les spécificités et les frontières n’ont été définies qu’au courant du XXe siècle, ce qui explique qu’elle soit si mal connue (localement on dit sans complexe “le patois”).

L’arpitan est parlé dans trois pays : l’Italie (vallée d’Aoste et 8 vallées piémontaises), la Suisse romande (sauf le canton du Jura) et la France (pays de Savoie, Lyonnais, Forez, nord-Dauphiné, sud de la Bourgogne (Bresse, Bugey, Dombe, Beaujolais..) et de la Franche-Comté), à l’intérieur d’un quadrilatère Roanne-Neuchâtel-Aoste-Saint-Etienne. Les villes principales sont Aoste, Genève, Lausanne, Fribourg, Neuchâtel, Sion, Lyon, Grenoble, Chambéry, Annecy, Saint-Etienne, Bourg-en-Bresse, Lons-le-Saunier et Pontarlier. Sa riche littérature a commencé dès la fin du XIIIe siècle et s’est poursuivie sans interruption jusqu’au XXIe siècle. On y trouve de véritables chefs-d’œuvre, mais trop souvent ignorés.

L'Arpitanie désigne un ensemble de régions européennes (suisses, italiennes et françaises, Savoie incluse) géographiquement cohérent - hormis un petit isolat en Italie du sud - ayant la langue arpitane en commun. Chaque région possède ses propres dialectes arpitans, ce qui n'exclut pas l'intercompréhension avec les autres régions.


Le terme arpitan qui signifie montagnard ou berger a été repris au début des années septante (1970) pour répondre au besoin de lever la confusion générée par le terme francoprovençal. La forme particulière arpitan a été choisie pour sa ressemblance avec le nom de la seconde grande langue gallo-romane, l’occitan. Arpitan est formé à partir de la racine pré-indo-européenne alp-, dans sa variante dialectale moderne arp- ; en langue arpitane, ce mot ne désigne non pas la «montagne», une «forme de relief élevé», comme on le croit communément, mais les «pâturages de montagne où les troupeaux sont conduits et passent l'été». Cette racine est présente dans de nombreux noms de lieux, tant en Haute-Provence (Arpasse, Arpette, Arpillon, ...), qu'en Dauphiné (Arp, Arpion, Arpisson, ...), qu'en Savoie (Arpettaz, Arpeyron, Arpiane, ...), qu'en Valais (Arpette, Arpache, Arpitetta, ...) et que sur le versant italien (Arpet, Arpetta, Arpettaz,...). On retrouve cette racine ou sa variante en Lombardie, en Suisse, en Allemagne et en Autriche.

Benvegnua en payis arpitan - Tetramorf.com

jeudi 28 octobre 2010

Racines régionales.

« La fidélité au sol a engendré des sociétés régionales déjà fort anciennes puisqu'elles ont modelé dès avant l'époque gallo-romaine les traits fondamentaux de ses paysages ruraux. Ces sociétés ne sont pas qu'une source de santé et de vigueur indispensables à l'être physique de la France, elles sont, dans la diversité des langages et coutumes, l'aliment essentiel de son être culturel, la condition de sa durée. »

Georges-Henri Rivière, fondateur du musée national des arts et traditions populaires à Paris.

mercredi 27 octobre 2010

Les armuriers au Moyen Age.

La fabrication des armes occupa naturellement au Moyen Age un grand nombre d'ouvriers, il arriva même parfois, tant les guerres étaient fréquentes, que la fabrication des armes fût insuffisante. En 1412, pendant les terribles guerres civiles qui ensanglantèrent alors la France, les commandes d'armes étaient si nombreuses qu'à Paris les armuriers n'y pouvaient suffire. Le roi dut laisser chacun libre de s'improviser fabricant d'armes.

Pour la fabrication des armes de guerre, il y eut au Moyen Age à peu près autant de métiers qu'il y avait de pièces dans l'habillement militaire. Lorsque le costume de guerre était, du XIe au Xlle siècle, le haubert, il y avait une catégorie spéciale d'ouvriers pour fabriquer cet équipement, les haubergiers. Les plus habiles étaient groupés dans une petite ville du département de l'Oise, Chambly, qui pour ce motif a été longtemps appelée Chambly-le-Haubergier.


Les heaumiers fabriquaient le heaume ou casque ; les écassiers, préparaient le bouclier en forme d'écusson ou écu ; les brigandiniers faisaient une cuirasse légère, la brigandine, ainsi appelée parce qu'elle était portée par les fantassins, qu'on appelait alors brigands, sans que ce mot eût encore le sens défavorable qu'il a pris depuis. On distinguait encore les trumelliers qui forgaient les trumelières ou grèves ; c'était le nom qu'on donnait à la partie de l'armure qui couvrait les jambes.

Tous ces métiers finirent par se fondre, vers le XVe siècle, en une seule corporation qui prit le nom d'armuriers.

La fabrication des armes blanches était le monopole des fourbisseurs, maîtres dans l'art de fourbir, garnir et monter épées, dagues, braquemarts, miséricordes, lances, piques, hallebardes, pertuisanes, javelines, vouges, épieux, haches, masses.

Enfin restent les armes de trait. Parmi les fabricants de ces armes, on eut d'abord les arctiers, qui faisaient les arcs, il y en avait de plusieurs sortes : les arcs français, faits de bois d'érable, de viorne, ou d'if ; les arcs anglais, plus longs que les nôtres, et les arcs turquois, constitués par deux cornes soudées l'une à l'autre et dont les pointes étaient réunies par un ressort d'acier. Toutes ces armes lançaient à une centaine de mètres au plus des flèches de 50 centimètres de long, empennées de plumes de poule, et munies d'une forte pointe métallique. Puis vinrent les arbalétriers, qui fabriquaient une arme déjà plus redoutable, car elle envoyait à la distance de deux cents pas des gros traits dits bougeons ou bougons, préparés par les bougeniers ou bougonniers.

samedi 23 octobre 2010

Camp identitaire 2010, la vidéo.

vendredi 22 octobre 2010

Patrimoine immortel.

jeudi 21 octobre 2010

Gabriele Adinolfi, Pensées corsaires.

Figure éminente de la droite radicale italienne, cofondateur de l’organisation Terza Posizione brisée par la répression du système, exilé politique pendant vingt ans, Gabriele Adinolfi revient au-devant de la scène éditoriale avec un dernier essai, vigoureux et enthousiasmant. Fidèle à l’esprit du Ventennio fasciste dans ce qu’il eut de plus intemporel et avant-gardiste, l’auteur nous livre dans cet abécédaire résolument anticonformiste des réflexions qui se font l’écho d’une vaste culture pluridisciplinaire transcendant l’espace et le temps.

Au fil d’une écriture ciselée par une passion raisonnée, dans une perspective évolienne de lutte et de victoire, Gabriele Adinolfi dévoile un univers d’une foisonnante richesse qui, au-delà des choix personnels de l’auteur, n’en possède pas moins une portée générale et exemplaire. Des hommes et femmes remarquables aux événements historiques marquants en passant par des concepts politiques ou philosophiques, des grands mythes aux mouvements artistiques, tout un ensemble de références soigneusement sélectionnées contribue à tracer les contours d’une « idée du monde », déclinaison selon un éclairage « romain », de notre Weltanschauung européenne.

Un ouvrage dense et exigeant qui enjoint les lecteurs, désireux de dépasser les slogans éculés et les schémas désuets, à de salutaires révisions dans le contexte d’une mouvance nationale identitaire en pleine recomposition et d’un monde globalitaire où s’effectue le retour de l’Histoire.

mardi 19 octobre 2010

Le populisme ?

Après de longues années passées au fin fond du purgatoire idéologique européen, les hiérarques des différents partis frémissants de dédain voir de dégoût à sa seule évocation, le "populisme" semble avoir de nouveau droit de cité dans la sphère médiatico-poltique et connaît même d’indéniables succès sous le double effet de la crise financière mondiale et des légitimes craintes suscitées par le développement de l'immigration en terre d'Europe. A priori, on ne pourrait que se réjouir de ce retour en grâce, tant était insupportable le mépris hautain des élites autoproclamées (cette fameuse hyper-classe mondialisée) envers les préoccupations, les troubles, les souhaits et les questionnements des couches populaires et moyennes de la société.

Toute réticence à l’avènement programmé du village global métissé, hyper-technologique, multiculturel et joyeusement consumériste était alors immédiatement rejetée d’un revers de main au tréfonds de la fosse septique de la plus vulgaire des “beauferies” obscurantiste. Aujourd’hui, cet état de fait tend à sébrècher par les nombreuses percées, notamment électorales, des “mouvements populistes” qui ont fleuri en Europe ces dernières années. Des mouvements sur lesquels il convient toutefois de se pencher avec attention avant de s’enthousiasmer avec excès voir de totalement se fourvoyer.

Car qu’est-ce qui fonde l’honneur, le sens, la légitimité et parfois même la grandeur du populisme selon notre cœur ?

C’est le fait qu’il soit l’expression d’une âme collective, d’un génie propre, d’une vision spécifique de l’homme et du monde puisant sa source dans une histoire et une culture millénaire, la réaction charnelle et passionnée d'une société d'hommes face à ce qui agresse sa nature, ses valeurs et son identité propre. Le populisme est noble lorsque qu’il incarne la mémoire collective, l’instinct de la communauté, le souvenir du sol et des morts qui s’arrache aux contingences de l’époque pour s’imposer et défendre ce qui fait l’unicité de son destin. Cette résurgence salvatrice présuppose donc l’existence d’un véritable peuple, c'est à dire d’une entité homogène, cohérente, consciente d’elle-même, unie par un socle culturel et nourrie d’aspirations communes enracinées.

Or aujourd’hui, très peu de ces ingrédients sont réunis et le “peuple” tend de plus en plus à n’être qu’une fiction. De ce fait, le populisme moderne présente un tout autre visage que celui de ses prédécesseurs, à bien des égards, il lui est même franchement antinomique. Le populisme constitué par les masses acculturées et anti patriotiques n’a désormais plus le recours à l’âme immémoriale contre les maux qui lui portent atteinte.

Le constat est atroce mais indispensable à toute vélléité d’efficience politique. Le véritable populisme ne consiste donc pas uniquement à se mettre à la remorque des soubresauts du temps mais à recréer (par l’éducation, l’art, la communauté, l’exemple, la formation…) les conditions d’existence d’un peuple digne de ce nom.

lundi 18 octobre 2010

Les fresques romanes de Berzé-la-Ville

Dans la chapelle du prieuré de Berzé-la-Ville en Bourgogne, situé dans la zone d'influence de Cluny, on a conservé quelques peintures monumentales qui comptent parmi les plus importantes de tout l'art roman français. Le petit bâtiment fut construit ou reconstruit par l'abbé Hugues de Cluny 51049-1109) pour lui servir de refuge. Les peintures n'ont sans doute pas échappé à son influence, mais elles n'ont probablement été exécutées qu'après sa mort. Aussi n'est-il pas exclu que l'un de ses successeurs se soit intéressé à leur conception, sans doute Pons ou Pierre-le-Vénérable. La voûte de l'abside est délimitée par une frise de rinceaux, partie d'un entablement situé entre l'architrave et la corniche. Le Christ y apparaît dans une mandorle, la main droite levée en signe de bénédiction. A sa gauche et à sa droite se tiennent les apôtres. Les saints patrons de la chapelle, saint Laurent et saint Vincent, ainsi que saint Blaise et un saint évêque figurent en-dessous en plus petit.

A droite saint Pierre reçoit un rouleau de la main du Christ, thème paléo chrétien de la traditio legis. Cette scène pourrait tout à fait symboliser la remise solennelle du domaine de Cluny à l'abbé Bernon en 909. L'allusion de la loyauté de Cluny vis-à-vis du pape pourrait s'exprimer par la présence de saint Blaise dont le culte était alors très en vogue à Rome. Son martyre est, en outre, représenté dans l'une des niches latérales. Ce sont essentiellement les vêtements qui trahissent une influence italo-byzantine suscitant l'hypothèse d'un peintre provenant du monastère du Mont-Cassin, en Italie méridionale, et mandé à Berzé par l'abbé.

(Auteur : Eisbär)

samedi 16 octobre 2010

Association - Des racines et des elfes - Rejoignez-nous maintenant !

Notre association compte aujourd’hui des dizaines d’adhérents et se développe jour après jour. Plusieurs projets importants liés à nos objectifs sont menés de front par des équipes soudées et motivées. Nous disposons de vastes locaux en cours de rénovation qui mobilisent une part importante de nos efforts et de nos ressources.

Que vous souhaitiez prendre part physiquement à nos activités ou simplement nous soutenir, proposer des idées qui entreraient dans le cadre de l’objet de l’association ou vous intégrer à un groupe de travail existant, nous vous invitons à nous rejoindre maintenant. En unissant nos forces partout où nous nous trouvons nous construisons le réseau qui fera notre force demain.


L’adhésion à l’association « Des racines et des elfes » est avant tout l’occasion de nouer des contacts chaleureux avec des personnes qui partagent vos préoccupations, vos valeurs et une vision commune de l’avenir. Grâce au forum des adhérents ou au cours des rencontres que nous organisons, vous pourrez lier connaissance avec des gens qui vous ressemblent et participer ensemble à des projets réalistes qui permettent d’agir au quotidien.

Au cours de l’année écoulée, nous avons testé puis démontré la validité de notre démarche. Pour aller plus loin, plus vite et plus fort, nous avons maintenant besoin de vous, de votre enthousiasme et de vos compétences. Faites le bon geste, adhérez à « Des racines et des elfes » et commençons à travailler ensemble pour un avenir plus solidaire, plus enraciné et plus radieux.

jeudi 14 octobre 2010

Ernst Jünger, Visite à Godenholm.

"Il savait que le naufrage avait eu lieu, et que l'on flottait sur un radeau bâti de bois d'épave. La sécurité y était moindre, et les valeurs provisoires, mais, malgré tout, on vivait encore de l'héritage, et il subsistait encore bien des obligations, et bien des moments aussi où l'on continuait à jouir de la vie.

Certes, la durée de ce radeau était bien plus limitée que jadis celle du navire. La dislocation était prévisible. Tout était charpenté vaille que vaille. Si les cordes cédaient, il ne restait plus que l'abîme sans fond des éléments - et qui oserait le braver? Telle était la question qui, pour l'instant, préoccupait les hommes. Tous vivaient à la dérive, dans l'attente de la catastrophe, non plus dans l'exubérance, comme autrefois, mais dans les affres de l'angoisse apocalyptique.

Examiner par petits groupes la situation, en tâter les frontières, d'expérience en expérience, ce comportement n'était pas absurde. Il n'y avait là rien de nouveau; on l'avait toujours fait lors des grandes mutations, dans les déserts, les couvents, les ermitages, dans les sectes de stoïciens et de gnostiques, rassemblées autour des philosophes, des prophètes et des initiés. Il y avait toujours une conscience, une sapience supérieure à la contrainte de l'histoire. Elle ne pouvait d'abord s'épanouir qu'en peu d'esprits et, pourtant, c'était la limite à partir de laquelle le pendule inversait son battement. Mais il fallait que pour commencer, quelqu'un eût pris sur lui le risque spirituel d'arrêter le pendule."

mercredi 13 octobre 2010

Le libre-échangisme mondial (Maurice Allais).

L’objectif du libre-échangisme mondial est de créer un marché mondial des marchandises, des services, des capitaux, et du travail. Le principe en est que n’importe quoi peut être fabriqué n’importe où dans le monde et vendu n’importe où ailleurs. Le libre-échange mondial est devenu un principe sacro-saint de la théorie économique moderne, un dogme universel, véritable religion dont il est interdit de mettre en cause les prémisses.

La presque totalité des économistes et des hommes politiques sont totalement dominés, et à vrai dire envoûtés, par cette doctrine. Cette doctrine est soutenue tous les jours par tous les médias que contrôlent plus ou moins ouvertement les multinationales bénéficiaires du libre-échange mondial. Les défenseurs de la nouvelle doctrine confondent la rentabilité des multinationales avec la bonne santé de l’économie mondiale. Ils en arrivent à considérer que les profits des grandes multinationales et le niveau de leurs cours de bourse constituent un indicateur fiable de la bonne santé de l’économie et de la société.

En fait, ce que l’on constate, c’est que le commerce international est dominé par les intérêts des multinationales et non par les intérêts des nations dans leur ensemble. Ce que l’on constate, c’est que l’économie mondiale est organisée au bénéfice des multinationales et non pas pour satisfaire les besoins fondamentaux des communautés nationales.

Aujourd’hui coexistent deux économies distinctes : celle des grandes multinationales et celle des nations. Leurs intérêts ne sont pas seulement différents. Ils sont antagonistes.

A mesure que les multinationales délocalisent leur production dans des régions à bas salaires au cours des changes, elles détruisent des emplois dans leur propre économie nationale. Dans ce système les perdants sont non seulement tous ceux qui sont réduits au chômage par suite des délocalisations, mais également tous ceux qui perdent leur emploi parce que leur employeur, n’ayant pas délocalisé, se trouve ruiné. Ce sont également tous ceux dont les salaires sont réduits par la concurrence des pays à bas salaires.

Les gagnants sont tous ceux qui peuvent obtenir des profits énormes en utilisant des sources pratiquement inépuisables de travail à très bon marché. Ce sont les sociétés qui délocalisent, celles qui peuvent payer des moindres salaires, et celles qui ont des capitaux à placer là où le travail est moins cher et où elles peuvent s’assurer ainsi une meilleure rentabilité. Ce sont les dirigeants des multinationales et leurs actionnaires qui partout sont favorables au libre-échangisme mondial. Ce sont eux qui effectivement s’enrichissent.En réalité il nous faut distinguer entre les intérêts des groupes qui dominent la politique, l’administration et les affaires, et les intérêts des peuples. Les véritables besoins de chaque pays sont subordonnés de fait aux intérêts des multinationales, et à vrai dire aux intérêts des dirigeants des multinationales.

Ce  système insensé ne se maintient que grâce à la complicité des dirigeants politiques. Ce sont eux, en définitive, et eux seuls, qui sont responsables des conséquences du libre-échangisme mondial, car ce sont eux qui par leur fonction sont en charge de définir le cadre institutionnel des économies.

mardi 12 octobre 2010

Le sanglier, symbole de la culture européenne.

Les Gaulois d’aujourd’hui connaissent bien le sanglier, cet animal au tempérament combatif qui prolifère dans toutes nos forêts, des Pyrénées au Rhin, en montagne comme en plaine.

Chargé dans nos esprits d’une certaine valeur symbolique, il représente un peu l’incarnation de ce qui reste de nature sauvage et défiant les hommes, seigneur des espaces sylvestres, il demeure le gibier noble par excellence, emblème de la chasse. L’importance de ce mammifère dans la culture et l’esprit des Gaulois a traversé les époques et remonte au moins à la phase celtique de notre histoire.

En effet, la civilisation celtique dans son ensemble s’est développée au contact des grandes forêts de l’Europe tempérée, ces espaces pleins de vie, de ressources, expressions de la fécondité de la Terre, où le sanglier aime à évoluer. Ce dernier est donc rapidement familier aux habitants de la Gaule, chassé, il est aussi rapidement domestiqué.

Il prend de plus une valeur symbolique, au moins à partir de l’époque laténienne (Vème – Ier siècles av. J.-C.). A cela, deux raisons essentielles : son importance dans l’alimentation, puisque domestiqué, il fournit une viande abondante ; ses caractères morphologiques et son comportement à l’état sauvage, c’est-à-dire puissance, courage et ténacité dans la lutte, vivacité et intelligence, comme le savent encore bien les chasseurs.

Ainsi, de son importance pour l’alimentation et du caractère sacré de la chasse, le sanglier devient une figure animale singulière. Mais c’est surtout son comportement au combat, son habitude de faire de l’attaque sa principale tactique de défense qui ont conditionné l’élaboration de sa représentation, le sanglier est avant tout un symbole guerrier. Le sanglier figure ainsi donc sur bon nombre d’objets et équipements de la vie militaire des Gaulois : sur les casques, les boucliers, mais aussi à l’embouchure du carnyx, cette fameuse trompette de guerre qui terrifiait les Romains.

lundi 11 octobre 2010

Réinformation.


samedi 9 octobre 2010

Les racines grecques de l'Europe et l'islam.

Tous les hommes de culture le savent bien, la civilisation européenne, notre Gaule comprise, doit beaucoup à la Grèce antique : pensée philosophique et politique, méthode scientifique, démocratie, usage de l'écriture, réflexion juridique, arts et architecture, monnaie, sont les principaux domaines dans lesquels elle eut et conserve encore une part déterminante.

Cette valeur inestimable de la pensée grecque fut reconnue par leurs vainqueurs Romains, hommes pragmatiques qui surent toujours emprunter aux autres, y compris à leurs ennemis, ce qui leur était utile, en particulier techniques de la guerre gauloises (cavalerie, glaive, scutum, etc.), pensée et littérature grecques. Dans l'Antiquité tardive, c'est encore la Grèce qui offre au christianisme naissant ses armes philosophiques et ses principes juridiques nécessaires à la codification des croyances et des pratiques. Et cette dette ne fut jamais oubliée ; à travers tout le Moyen-âge, on se souvient de l'importance de la culture grecque et on étudie continuellement ses principaux auteurs.

Pourtant, aujourd'hui, pullulent les idées fausses, parfois des mensonges éhontés, au sujet de la transmission des savoirs de nos Pères grecs. Ceux-ci auraient été sauvés grâce à l'intervention de savants musulmans qui, "en avance" sur l'Europe chrétienne, auraient servis de relais entre la Grèce et la Renaissance.

Les motivations de telles allégations, on les connaît : se plier au politiquement correct, donner une place officielle à de nouveaux venus dont la culture est totalement étrangère à celle de l'Europe traditionnelle, nier la valeur de la civilisation européenne, qui devrait tout aux "autres", rien à elle-même. Malgré l'énormité de ces bêtises, leur caractère inacceptable au plan moral, leur fausseté au plan scientifique, elles sont devenues des évidences pour les pense-petit. Des pense-petit qui ignorent sans doute que l'Afrique gréco-romaine fut ravagée et anéantie comme civilisation par la conquête islamique (VIIème-VIIIème siècles), que Constantinople, quelques siècles plus tard (1453), s'effondra sous les coups des Turcs, disparaissant avec sa prodigieuse bibliothèque ; et qui ignorent sans doute qu'entre ces deux événements dramatiques pour l'héritage grec, c'est en Europe, et non en terre d'islam, que l'on lit, copie, commente Aristote.

A ce sujet, on se félicitera de l'ouvrage qu'à fait paraître en 2008 Sylvain Gouguenheim,"Aristote au Mont-Saint-Michel. Les racines grecques de l'Europe chrétienne" qui participe à lever le voile d'obscurantisme qui est tombé sur la pensée publique française, et ainsi de la dépouiller d'un des plus scandaleux mensonge intellectuel de notre temps.

Communauté Gauloise.com

mercredi 6 octobre 2010

L'escargot de Bourgogne

Ce charmant mollusque terrien, répondant au doux nom d'Hélix Pomatia, trimballe sa nonchalance en nos contrées et dans nos assiettes depuis fort longtemps. Il n'y a pas vraiment de traces de sa consommation plurimillénaire mais il y a fort à parier que nos ancêtres, en bon chasseurs cueilleurs opportunistes, aient trouvé en ce sympathique animal, aussi visqueux soit-il, une source de protéines non négligeable.

Car il est riche ce gastéropode, plus riche en protéines, en fer et en calcium que n'importe quelle viande et surtout il est pauvre en lipides, en mauvais cholestérol. Et c'est assez arrangeant lorsqu'on lui ajoute déja force de beurre. L'hélix Pomatia aime à vivre dans des zones relativement calcaires, pour l'aider à former sa coquille, et à une profonde hantise des zones argileuses qui l'empêche de s'enterrer pour hiverner et pondre.

Son régime alimentaire est très varié, sa radula et son système digestif peu délicat lui permettent d'ingurgiter des champignons, vénéneux ou non, toute sorte de plantes, de l'ortie à la cigûe. C'est certainement pour cette raison que l'on met toujours à jeûner l' escargot de bourgogne (comme les autres d'ailleurs), le temps qu'il élimine les toxines, et que l'on rejete son foie après cuisson au bouillon. Enlever le tortillon est d'ailleurs une obligation pour les professionnels. Pour ma part, j'ai plutôt dans l'idée que le foie détruit les toxines, c'est pourquoi je le laisse. Chacun ses goûts!

Hélix Pomatia provient toujours de ramassages dans la nature, les héliciculteurs lui préfèrent Hélix aspersa ou licorum. En effet, le Bourgogne met beaucoup trop de temps à grossir pour un éleveur, et la réussite de sa reproduction en espace clos est relativement hasardeuse.

Sa raréfaction actuelle fait de lui un mal nommé. En Bourgogne, on en trouve peu et il est plus à l'aise dans les Alpes, le Lyonnais et l'Auvergne. Plusieurs raisons à cela, la prédation des sangliers dont les effectifs ont connu un véritable bond, les haies qui disparaissent, la pollution, les pesticides, la mauvaise gestion des cultures agricoles, l'expansion des corvidés. Et tout cela met à mal la survie de ce petit être à sang froid, dont l'existence n'est déjà pas simple lorsque les conditions sont idéales.

Mais soyons plus gais! Comme le savoir est fait pour être partagé et que je vous aime bien, voci une recette familiale dans la pure tradition bourguignonne et qui vient d'un grand cuisinier du XIXème siècle:

Pour dix douzaines: 500g de beurre, 40g d'aulx, 20g d'échalotes, 15g de sel, 40g de persil plat, 4g de poivre, 2gr de quatre épices.

Et ma touche personnelle, une cuillière à café rase d'anis vert moulu, ce qui rend le tout moins écoeurant à la dégustation et plus digeste (c'est d'ailleurs un petit truc du vieux curé de Sommières).

Quoi de plus normal, pour accompagner cette entrée chaude typiquement française, qu'un bourgogne blanc! Un Viré Clessé, un Givry, un Montagny, le choix est large.

(Auteur : Baron des Adrets).

mardi 5 octobre 2010

Sigues fier de la tiéu identità.

Sigues fier de la tiéu identità, ounoura li tiéu tradicioun, aima la tiéu familha e la tiéu cità e proutegia li dei envasoun.

lundi 4 octobre 2010

Henri Vincenot "La Billebaude".

Premièrement, la jeunesse d'aujourd'hui aurait tort de s'imaginer que tout le monde, jadis,mourait de sous-développement à 45 ans, comme les astuces de la statistique tendent à la faire croire aujourd'hui.

Secondement, que le genre de vie absolument primitif et aussi peu hygiénique que possible qu'avaient mené ces vieilles gens, ne conduisait qu'à la déchéance, tant morale que physique. Mes vieux et mes vieilles avaient tous moissonné à la grande faucille, et la plupart se soutenaient encore chaque jour d'un bon bol de trempusse au ratafia, dont je me repentirais de ne pas donner ici la recette : verser un quart de litre de ratafia dans un bol, y tremper de grosses mouillettes de pain frais ou rassis selon les goûts, et manger les mouillettes. Comme on voit, cela n'est pas boire, puisque l'on se contente de manger le pain et que c'est lui qui a tout bu. Quand au ratafia, mon grand-père disait : c'est la boisson la plus saine qu'on puisse imaginer car on la fait en versant un quart de marc à 55° dans trois quarts de litre de jus de raisin frais. Le jus de raisin ainsi traité se conservait indéfiniment en se bonifiant, bien entendu.

Pour lors, tous ces vieux vivaient au domicile de l'un de leurs enfants qui, selon l'expression consacrée, les avaient « en pension ». Cela signifiait que celui de leurs enfants qui les hébergeait recevait de ses frères et soeurs une petite somme d'argent fixée à l'amiable.Cette pension était en réalité très faible car les vieillards étaient considérés comme précieuse main d'oeuvre et de ce fait, dédommageaient en partie l'enfant qui les accueillait.

Mes arrière-grand-mères tricotaient et reprisaient toutes les chaussettes, ravaudaient le linge, récoltaient les simples, donnaient la main aux quatre lessives de l'année, s'occupaient des couvées et assuraient la permanence de la prière. Mes arrière-grand-pères faisaient et réparaient toute la vannerie et la sacherie de la maison, remmanchaient les outils, aiguisaient les lames, régnaient sur le bûcher et avec les jeunes garçons, mes cousins et moi, approvisionnaient les feux.

Si je vous raconte cela, c'est pour vous montrer comment étaient alors réglés ce qu'on appelle maintenant les « Problèmes du troisième âge ». On peut avoir intérêt à méditer là-dessus, en notre grandiose époque qui pratique si délibérément l'abandon officiel des enfants et des vieillards, tout en leur consacrant par ailleurs tant d'articles exhaustifs dans la presse, tant de discours à la tribune et tant de crédits pour réaliser à leur égard la ségrégation des âges avec les crèches, les écoles enfantines, les asiles et les maisons de retraite. Pour parler clair, je dirai qu'il n'y avait pas de « problème de l'enfance » ni du « troisième âge » parce que la famille assumait alors toutes ses responsabilités.

dimanche 3 octobre 2010

Vézelay, haut lieu du patrimoine chrétien.

Témoin d’une histoire riche et d’un patrimoine spirituel d’une profondeur inouïe, la Basilique Sainte Madeleine, perchée sur la « colline éternelle », domine un village pittoresque qui a gardé ses remparts, ses portes et son chemin de ronde.

Avec les reliques de Marie-Madeleine, Vézelay devient au 11e siècle un haut lieu de la chrétienté et un point de départ du pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle.
La basilique, chef d’œuvre de l’architecture romane, éblouit par ses admirables proportions. En entrant, une lumière étonnante saisit d’emblée le visiteur et donne à l’édifice une ampleur insondable. Les chapiteaux et les trois tympans forment un ensemble unique par leur qualité et leur message.


L’abbaye bénédictine de Vézelay, fondée vers 860, est d'abord située dans la plaine. Peu après sa construction, les reliques de Marie Madeleine, rapportées de Provence, y sont déposées. Bientôt, les invasions normandes obligent les moines à se réfugier sur la colline, où l’abbaye se trouve toujours

Tout au long de son histoire, l’abbaye de Vézelay est le théâtre de grands événements :

- En 1146, saint Bernard vient y prêcher la deuxième croisade.
- En 1190, Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste s'y rencontrent, avant leur départ pour la troisième croisade.
- Saint Louis s’y rend à plusieurs reprises, pendant son règne.

Cette popularité est liée au succès du culte de Marie-Madeleine. En 1037, les reliques de la sainte sont exposées pour la première fois. Le bruit de leur présence à Vézelay attire de nombreux pèlerins. En 1050, une bulle papale consacre le pèlerinage qui est d’autant plus prisé qu’il se trouve sur une des routes de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Devant l’afflux de pèlerins, l’église carolingienne (878) n’est plus assez grande et la construction d’un édifice plus vaste est désormais nécessaire. Les travaux sont entrepris, à partir de 1096, et commencent par le chœur et le transept, construits au-dessus de la crypte carolingienne. Le chœur est consacré en 1104.

Le 21 juillet 1120, la nef carolingienne est détruite par un incendie. Une nouvelle nef est alors construite ; elle est achevée vers 1140. Elle se présente comme un vaisseau très large. Son élévation est à deux niveaux, grandes arcades et fenêtres hautes, et elle est voûtée d’arêtes, sur doubleaux en plein cintre bicolores. Ensuite, la construction du narthex dure jusque vers 1150. Cette avant-nef est un élément important de l’église puisque les pèlerins y sont accueillis et que certaines liturgies s’y déroulent. Elle abrite les trois portails sculptés de l’abbatiale.

Les XIIe et XIIIe siècles marquent l’apogée du pèlerinage de Vézelay. En conséquence, le chœur est à nouveau remplacé, entre 1190 et 1215, par un sanctuaire gothique plus élevé et mieux éclairé.

Au XIIIe siècle, l’abbaye de Vézelay entre en décadence, suite à une perte d’affluence de pèlerins. La guerre de Cent Ans laisse des ruines derrière elle et la Révolution ordonne sa destruction. Aujourd’hui, l’église de la Madeleine est le seul bâtiment qui subsiste de l’abbaye, avec la salle capitulaire et quelques pans de murs. Mais il n'en resterait sans doute rien du tout si Prosper Mérimée et Eugène Viollet-le-Duc n’étaient intervenus pour restaurer les vestiges, entre 1840 et 1861.


L'abbaye de Vézelay, bien que vouée au culte de Marie-Madeleine, a possédé sa vierge noire et son dolmen.Il est fait mention de la vierge noire dans les "annales des croisades" et Saint Louis se serait agenouillé devant elle à la fin du mois de Septembre 1244. Elle était exposée dans la crypte. Vézelay fut de tous temps un lieu initiatique. Les druides y ont bien sûr séjourné. Le dolmen marquait le noeud de courants telluriques. Il est toujours sur place, sous le côté droit de la crypte. Comme d'habitude, ainsi qu'à Chartres ou à Notre-Dame de Paris, on ne peut y acceder.On peut remarquer la position de l'ancien temple dédié à Mithra. Il nous est indiqué par une sculpture représentant une tête de taureau.

Une autre particularité de Vézelay est son appartenance à une série de bâtiments religieux représentant les différents emplacements des étoiles de la grande ourse. Les anciens initiés recherchaient les implantations stellaires où ils projetaient une constellation sur le sol et où chaque menhir ou dolmen figurait une étoile. Nous retrouvons cela dans le Puy de Dôme, avec les Notre-Dame ou bien avec les églises Lyonnaises représentant la constellation de la vierge.

(Auteur : Eisbär)

samedi 2 octobre 2010

Casapound Italia

Rome le 13 septembre 2010 – Deux mille deux cents inscrits, adhérents, militants et web supporter. De nouvelles villes représentées, trois au nord (Trento, Brescia et Cuneo), deux au sud (Caserta et Crotone). Quatorze sections dans dix régions, quatre occupations logeant des familles (OSA) à Rome, Latina, Colleverde et Lamezia Terme et quatre occupations non conformes à Rome, trente deux si l'on compte les pubs, librairies et autres espaces distribués dans treize régions. Sept groupes sportifs dont quatre crées l'année passée, la création d'un groupe de protection civile.

Casapound Italia est une réalité en mouvement. L'association, fondée en juin 2008, s'est réunie du 10 au 12 septembre à Area 19 afin de faire le point sur ces deux années d'engagement et sur les défis de 2011. Débats, expositions et concerts eurent lieu dans cette occupation située via Monti della Farnesina à Rome, une ancienne station de métro abandonnée depuis près de 20 ans.  D'après les données de 2010, c'est la région du Lazio qui compte le plus d'adhérents suivie du Piémont, de la Lombardie, des Marches, de la Ombrie et de la Campanie. 31% des membres sont des étudiants, environ 15% ont moins de 20 ans. 39% ont entre 20 et 29 ans.


En 2009 l'action de Casapound Italia a suivie deux routes parallèles – explique Gianluca Ianonne, président de Cpi. D'un côté nous avons mené des actions chocs pour éveiller les consciences, d'un autre nous avons poursuivi notre engagement constant pour construire des structures autonomes, ouvertes à tous, qui opèrent dans tous les champs de la société en utilisant des principes de gestions différents, loin de ceux utilisés par le marché. Parmi toutes les actions que nous avons mené dans les derniers mois, il faut noter celle de février 2010, en pleine crise de Fiat, quand CPI a symboliquement mis les scellés sur une centaine de concessions de la marque et occupé pacifiquement les plus grands concessionnaires de Rome. On peut aussi citer l'assassinat du père Noël en décembre 2009 afin de protester contre les loyers et la vie chère, les pensions en baisse. Peu à peu le peuple italien est assassiné par le système politico-bancaire.

Sur le deuxième front, Ianonne mentionna la création de quatre nouveaux groupes sportifs qui ont des ramifications au travers de tout le territoire national. Cela a permis de rendre accessible certaines disciplines sportives, généralement couteuses, à un plus grand nombre de personnes. Parmi elles, on peut citer le groupe d'excursion la « Muvra », le groupe de parachutisme « Istito Rapace », le groupe de plongée sous-marine « Diavoli di Mare » et enfin le club de moto « Scuderie 7punto1 ». Depuis peu existe aussi l'équipe de Water polo « Black Sharks ». Cette année devrait voir le jour une équipe de Hockey sur glace à Bolzano, une équipe de foot à Lecce et un club de boxe à Rome.

L'expérience enrichissante acquise à l'occasion du tremblement de terre dans les Abruzzes en avril 2009 a mené à la création d'un groupe de protection civile dont les bases sont actuellement dans le Lazio et en Campanie. Depuis peu existe aussi un groupe d'urgence sanitaire, le « Grimes ». Chaque section dispose d'une aide juridique et le projet « Braccia Tese » vient en aide aux personnes handicapées et à leur famille. Sur le plan musical, l'engagement de Casapound se poursuit. CPI donne la possibilité d'apprendre un instrument de musique. Depuis février 2010, existe la « Bunker Noise Academy », l'école de musique de CPI, qui est venue s'ajouter aux services de la salle de répétition « Bunkernoise » et du studio du même nom.

« Notre engagement pour faire avancer le Mutuo sociale et pour affirmer le droit de tous les citoyens italiens à la propriété se poursuit. L'association « Tempo di essere madri » a proposé une loi qui donnerait un salaire plein aux femmes obligées de travailler à temps partiel pour s'occuper de leurs enfants de moins de 6 ans. Le 21 mars, 200 personnes ont participé au marathon de Rome avec un t-shirt « Je cours car je n'ai pas le temps » afin de soutenir l'association. Pourtant, l'année 2010 fut avant tout l'année du Blocco Studentesco qui est devenu le premier mouvement étudiant à Rome avec 28% des suffrages. Désormais le mouvement dispose de 4 présidents de sections et d'un vice-président pour le conseil des étudiants. Cette année fut un grand succès aux élections pour l'association étudiante de CPI. Elle a obtenu près de 4000 votes dont 1500 à Rome. Ce résultat montre que les choses changent et que nous nous implantons dans les universités comme à Tor Vergata où nous avons un élu au sénat académique ainsi que 15 conseillers. Même à Roma Tre, place forte de la gauche, nous avons désormais 3 conseillers de faculté et un élu au conseil des étudiants. Un résultat – conclut le président de CPI – qui nous laisse penser que notre défi aux étoiles ne fait que commencer. »